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Atelier BENEDETTO

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8 janvier 2011

MEHDI BENEDETTO Le dompteur de pierres

 

MEHDI BENEDETTO 

Le dompteur de pierres

 

 

 

 

La pêche a été sa première passion. Ses journées en mer s’allongeaient jusqu'à dix heures du soir et finissaient par des…avis de recherche. Evidemment ses origines siciliennes y sont pour quelque chose.

Mehdi Benedetto a quand même les pieds sur terre. Décroche son diplôme d’une école des beaux arts où il s’est spécialisé dans la céramique pour rester manuel jusqu’aux bouts des doigts.

 Les trois années passées chez Artémis, une entreprise de calepinage et de fabrication de pièces en mosaïque, lui donnent les clés d’un métier basé sur la connaissance de la pierre, -ses sites et ses spécificités - et sur les techniques de son découpage. Très vite il passe chef d’atelier puis décide de voler de ses propres ailes et d’ouvrir son propre atelier chez lui, dans son garage.

 

Mehdi travaillera d’arrache-pied, taillant la pierre la domptant, la sculptant, la polissant, la retouchant, la fécondant pendant six mois. Au bout desquels il convie ses proches et amis pour une exposition vente improvisée. Le bonheur : ses objets partiront comme des petits pains. La somme recueillie de cette opération miracle deviendra un capital qu’il investira dans la location d’un vrai atelier du côté de la Soukra. « Depuis ça marche de mieux en mieux », confie-t-il. Grâce au bouche à oreille, le cercle de sa clientèle s’agrandit de jour en jour : des hommes d’affaires, des étrangers, des diplomates. Ils arrivent munis de revues de décoration, d’idées très claires sur leurs commandes mais aussi d’une marge importante de confiance dans le talent de Mehdi.

Certains de ses clients lui ont fait découvrir des gisements de marbre, semi marbriers et des pierres fascinantes par leur couleur et leur texture.

Lui travaille beaucoup avec la pierre jaune d’oeuf de Chamtou, celle aux tonalités rougeâtres de Bulla Regia et avec la pierre d’un vert magnifique de Tébourba Majus. Il ressuscite leurs nervures et leur caractère dans ses tables, ses consoles, ses frises, ses tapis de sol, ses miroirs, des dessous de plats…

Rien n’inspire mieux ce jeune homme de trente deux ans que la couleur de la terre, que la composition de la pierre.

Par N. Gritli, journaliste

G e s t e d ’ a r t i a s a n

D’un voyage au Sud qui se prolongera dans le désert, il rentre avec des idées obsessionnelles et accouche d’une série d’objets couleur sable.

Pendant deux années de suite (2004 et 2005), l’atelier Benedetto recevra deux commandes prestigieuses. Les magasins Hermès du Faubourg Saint Honoré à Paris lui demandent de fabriquer les pièces maîtresses de la décoration de leurs vitrines automnales. En pierres dures et semi précieuses, il reprend les motifs des fameux carrés de soie de la marque sur une fontaine. La saison d’après, Leila Menchari, chef décoratrice d’Hermès fait encore appel à lui. L’artisan artiste imagine cette fois-ci des médaillons en marbre de différentes couleurs. Il les déposera ici et là dans les vitrines utilisant particulièrement la pierre de Bulla Regia qui rappelle les tons du cuir tanné ayant fait la notoriété d’Hermès. Succès immédiat.

« J’ai des clients magnifiques qui m’encouragent et me valorisent », reconnaît le jeune homme.

Aujourd’hui il travaille sur le « Baiser » de Klimt en mosaïques. Une commande pour une dame française qui croit en lui, joue un peu au mécène et l’incite à explorer de nouveaux territoires, de nouvelles expériences.

N. G.

 

 

source: Revues ARCHIBAT & ID déco: Archibat n°14

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1 décembre 2010

Mehdi Benedetto sous le charme du Baiser de Klimt

Mehdi Benedetto sous le charme du Baiser de Klimt

Mehdi Benedetto, artisan tunisien de la pierre, vient de fabriquer le Baiser, chef d’œuvre de Klimt, en marqueterie de marbre et en mosaïques. Le travail de Mehdi ressemble à un exploit. Incursion dans l’atelier d’un véritable créateur de merveilles.Sans_titre

«Réaliser le Baiser de Klimt en marqueterie de marbre et micro-mosaïques fait partie de ces impossibles possibles qui me stimulent beaucoup. Après un tel travail, tout le reste devient un jeu d’enfant», note, les yeux rêveurs, Mehdi Benedetto.

En fait, l’artisan de la pierre ne dit pas tout. Il ne raconte pas les dix-huit mois de travail quotidien. Ni les recherches sur les roches et les couleurs (il a utilisé entre autres quarante blocs de jaunes différents), ses voyages à travers la Tunisie pour dénicher les pierres rouges de Bulla Régia, les verts Majus, les fauves de Chemtou, ses incursions régulières dans les carrières pour trouver les marbres blancs, noirs, beiges. Et puis ses commandes de 900 g de pierres semi-précieuses: des lapis-lazuli, des turquoises, des jaspes rouges d’Egypte…Le faste des couleurs. , Actuellement exposé dans le showroom- atelier de l’artisan, le Baiser de

Mehdi Benedetto, hommage à Gustav Klimt, rivalise presque avec l’œuvre, originale de par sa force, le faste de ses couleurs et sa luxuriance formelle. Le tableau a été créé en 1907 par le peintre autrichien imprégné du courant symboliste de l’époque et des formes décoratives de l’art nouveau. Mehdi tombe sur le chef-d’oeuvre de Klimt par hasard, en feuilletant une revue. Tout de suite, il a un coup de foudre pour le Baiser. Il achète une copie et l’accroche dans sa chambre. L’idée de le réaliser viendra après…

«A mon avis, personne jusqu’ici n’a entrepris d’interpréter le Baiser en mosaïques. Si j’avais les moyens, je me lancerais uniquement dans ces folies-là. Mais il faut bien vivre», chuchote Mehdi. A 33 ans, le jeune homme, qui a commencé il y a dix ans, après des études de beaux-arts, sa carrière se défend d’être artiste. Il porte pourtant tous les signes d’une créativité sans cesse renouvelée, l’indépendance, la liberté, le sens de l’aventure, la passion de la nature, la sincérité de l’émotion… Beaucoup d’étrangers fréquentent son atelier, à la recherche d’un objet rare et beau. Certains viennent avec en tête une idée et lui donnent carte blanche. Ils ont lié avec lui un contrat de confiance.

En 2004 et 2005, l’atelier Benedetto a reçu deux commandes prestigieuses. Les magasins Hermès du Faubourg Saint-Honoré lui demandent de créer les pièces maîtresses de leurs vitrines automnales. Des pierres dotées d’une valeur affective

Coup de folie ou coup de génie? Lorsque Mehdi apprend la décision de, changer le calpinage de l’avenue Habib- Bourguiba, il se précipite. Achète tout. Il mobilise 160 camions pour l’opération. Et accumule le «trésor» dans son dépôt.

Pourquoi ? L’artisan artiste répond: «Ces pierres ont pour moi une valeur affective. Qui n’a pas marché dessus ? Quel Président de la République n’a pas foulé ce sol illustre que des maçons maltais et italiens ont probablement installé il y a plus d’un siècle ? Le jour où j’aurai les moyens j’aménagerai le sol de mon salon avec ces pierres qui monteraient jusqu’au plafond. Je me rappelle avoir lu une fois qu’un sculpteur allemand avait acheté un vieux pont en acier. Les pièces qu’il a fabriquées à partir de ce matériau se sont vendues comme des petits pains. Les gens voulaient s’approprier un morceau d’un monument historique qui a marqué leur vie». Dans son showroom, à côté de miroirs, de tapis de sol, de tables, de vasques de lavabo, de plans de consoles et de frises de toutes les dimensions, trône une belle fontaine murale aux couleurs marron, vert, beige.

«Ce sont les pierres de l’avenue», avoue Mehdi. Etonnant ! Comment les pierres de l’avenue Bourguiba peuvent-elles présenter un tel éclat ? Une telle richesse de tons ?

Le jeune homme réplique : «Il a juste fallu les nettoyer, les poncer et les cirer avec de la cire naturelle». Le receveur de la fontaine a été conçu à partir de tranches de trottoirs. Lorsqu’on sort de l’atelier de l’artisan artiste on ne peut plus s’empêcher de regarder le sol et la voie publique autrement…

La Presse 8 février 2008

Olfa BELHASSINE

28 novembre 2010

sur le net

Espace d’art Sadika - Martine Gafsi et Mehdi Benedetto exposent Le talent en commun

Publié le 19.04.2006

C’est une double exposition et rien ne semblait pouvoir lier les deux exposants que les liens du sang et le talent. Martine Gafsi et son fils Mehdi Benedetto ont choisi de présenter ensemble le résultat de leur travail à un même public d’amis et d’amateurs. Lui travaille le marbre, et reprenant les techniques millénaires, crée de sublimes mosaïques, calepinage de pierres rares dont il allie les couleurs et les teintures avec un talent instinctif.
Cela donne des plateaux de tables aux couleurs de bronze, de cuivre, ou d’ardoise de superbe facture.

On se souvient que Mehdi Benedetto avait réalisé la mythique grande vitrine d’Hermès dans un superbe décor de palais andalou. Elle, Martine Gafsi, continue d’explorer les mille et une richesses de notre patrimoine, tissé, filé, brodé.

Elle retrouve kilims anciens, bakhnougs, rda, aja et autres éléments du costume traditionnel, rural ou citadin, qu’elle décompose et oppose sur d’autres tissus pour en faire des tenues nouvelles repensées pour une vie moderne.

Ses casques, ses gilets, ses jupes de tziganes, ses manteaux boyards, ses tuniques d’officiers ont des airs de civilisations abolies et apportent une note de préciosité et une originalité superbe.

Il souffle, sur cette collection un air venu des steppes. Et ce n’est pas impunément qu’elle s’appelle Samarkand.

Le détail des applications, des inclusions, des broderies est tout à fait remarquable.

Chaque vêtement raconte une histoire, est créé comme une œuvre d’art, et porte en lui la charge émotionnelle d’un vécu.

C’est peut-être pour cela que les vêtements que crée Martine Gafsi ne sont pas des vêtements comme les autres.

La Presse

source:http://www.jetsetmagazine.net/culture/revue,presse

28 novembre 2010

sur le net

«Printemps-Art et Artisanat» au Podium

    

A l’occasion de son inauguration, l’espace Podium - Gammarth organise l’exposition : «Printemps-Art et Artisanat». Le vernissage aura lieu le dimanche 9 mai 2010 à partir de 11h00. L’exposition se poursuivra jusqu’au dimanche 30 mai 2010.

Les dernières créations présentées sont de :

- Mehdi BENEDETTO (marqueterie de marbres et mosaïque)

- Martine GAFSI (vêtements ethniques)

- Rabaâ SKIK (peinture)

- Hammadi SKIK (peinture)

- Sarra DUBLET-SKIK (peinture sur porcelaine)

- Kaouther SKIK (bijoux)

- Myriam BENEDETTO (colliers du monde)

source: http://culture.webmanagercenter.com/article.php?aid=1854

28 novembre 2010

L’homme qui chuchote aux oreilles… des pierres

Sculptures de Mehdi Benedetto : l’homme qui chuchote aux oreilles… des pierres

Réalités | Publié le 29.01.2008

Sculptures de Mehdi Benedetto A fleur de peau, à fleur de pierre, l’art est une émotion! C’est ce que l’on ressent lorsqu’on observe une œuvre de Mehdi Benedetto. Comme l’a si bien dit Michel-Ange, «J’ai vu un ange dans le marbre et j’ai seulement ciselé jusqu’à l’en libérer». Et il y a longtemps que Mehdi voit des formes et les libère de la pierre. Dans un monde où l’art prend souvent des airs éphémères, Mehdi Benedetto impose ses œuvres fortes et puissantes. Lorsque nous sommes en admiration devant une œuvre et que nous trouvons la chose magique, sa modestie lui fait dire: «Mais non, ce n’est pas sorcier!». Ce “dompteur de pierre”, comme on l’a déjà surnommé, appartient à un milieu de culture solide (aussi solide que le roc qu’il manipule) où le goût des choses bien faites et de la prose spirituelle demeurent comme un héritage précieux. Une jeunesse épanouie auprès de Hichem Rostom et de Martine Gafsi, sa maman. Si ces deux personnages publics sont si connus par leur art de haute facture, Mehdi Benedetto a longtemps hésité à montrer aux autres ce qu’il faisait. Pudeur mal placée ou peur de donner à la vue de tous quelque chose de lui, qui une fois sortie du caillou ne lui appartiendrait plus. Pour ce jeune homme de 33 ans, diplômé des Beaux-Arts, la sculpture était sans doute un amusement d’acharné. Aujourd’hui, il est loin de toutes les contraintes, si ce n’est celle du combat avec la pierre qui peut «exploser» d’une œuvre à tout moment. Il impose ses œuvres fortes et puissantes, réalisées avec des matériaux nobles comme le marbre blanc, noir, jaune ou vert. Inspiré par tout ce qu’il imagine (tables basses, socles, récipients, fontaines, pieds d’abats-jour, consoles, vasques…), il donne vie à ces créations majestueuses et excelle dans la pureté des contours et dans l’élégance des formes. Il affirme que dans chaque bloc de pierre, il y a une âme. «Il s’agit tout simplement de deviner l’ouverture et d’enlever la matière inerte». Son univers de sculpteur est également peuplé d’images, de nature, de légendes, d’éléments concrets de la vie quotidienne, le tout mixé et projeté sur la pierre qui ne demandait rien à personne, mais à qui l’artiste fait continuellement la cour. Il succombe alors aux charmes d’une multitude d’entre elles et en est toujours amoureux. Les rousses, les blondes, les brunes, les noires, les vertes, les bleues… toutes si différentes mais si belles aux yeux bleu azur de l’artiste qui établit une relation presque charnelle avec elles.

Il les observe, les touche, les travaille, les caresse, leur livre toute sa tendresse et sa sensualité. Leur aspect froid et dur parvient alors à avoir une âme. Elles enfantent au milieu de différentes autres sculptures empreintes d’un style si personnel évident. Mehdi Benedetto se déplace régulièrement dans tous les recoins de la Tunisie pour dénicher la pierre rare. Dans les différentes carrières et au fond des mers pendant la pêche (une autre passion) et au fond des campagnes pendant la chasse (encore une passion). Chaque bloc qu’il rencontre lui donne l’inspiration créatrice. La récupération et le mélange des matières sont aujourd’hui sa signature. Il était parmi les premiers à assister aux travaux de rénovation de l’avenue H. Bourguiba, non sans intérêt. En effet, les anciens pavés de l’allée centrale étaient dans le programme de l’artiste qui savait que ces pierres regorgeaient d’histoire dans la mesure où elles avaient été foulées par les promeneurs durant un siècle. Récupérées dans son atelier, elles ressuscitent pour d’autres fonctions.

Son art devient universel car des commandes lui sont confiées par une population cosmopolite. Une mosaïque (comme sa magnifique œuvre composée de 7.000 pièces inspirées du «baiser» de Klimt) de personnes (beaucoup d’étrangers) privilégie ses réalisations. Un art compris de tous qui devient moyen de communication hors frontières. C’est ce qui a sans doute permis à Mehdi Benedetto d’avoir eu le privilège de travailler pour la prestigieuse maison Hermès. C’est que l’artiste a su devancer son temps et donner toute liberté à son œuvre, la profondeur ou la justesse d’observation que demande le monde averti. Le potentiel de l’artiste est loin d’avoir livré tous ses secrets

source:http://www.jetsetmagazine.net/culture/revue,presse

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27 novembre 2010

CURRICULUM VITAE

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Mehdi BENEDETTO

Né le 7 juin 1974 à Tunis

De nationalité : franco-tunisienne

Tél : (216) 71728296

Mob : (216) 98 64 64 48

E-mail : atelier.benedetto@planet.tn

Diplôme de technicien supérieur de céramique- Ecole d’Art et de Décoration (1995-1997)- Tunis

Parcours Artistique :

Assistant décorateur au cinéma :

Film : « nombril du monde »/1992

         « silences du palais »/1993

         « Le Mouton noir »/1996

Assistant décorateur théâtre:

Assistant de Rachid Koraïchi dur décors de la Comédie Musicale « Didon »/ouverture du festival de Carthage/juillet 1995

Chef d’atelier :

Suivi et exécution des projets en Marqueterie de Marbres et mosaïques

Ateliers ARTEMIS-Borj Cédria (1997-1998)

Création d’un atelier : conception et réalisation d’articles de décoration en marqueterie de marbres et mosaïque : Atelier BENDETTO (1998 –actuellement)

Exposition et Salons:

Salon de l’Artisanat Tunisien-Parc des exposition au Kram- novembre 2000/novembre2001/novembre 2002

Exposition à Paris à la Galerie de la SEMA (Société pour l’Encouragement aux Métiers d’Art)/ Du 4 juillet au 24 septembre 2001

Exposition à la galerie Diwan Dar El Jeld à la Médina de Tunis (décembre 2003)

Commande pour la vitrine d’automne d’Hermés à Paris /2004

Commande pour la vitrine d’automne d’Hermés à Paris/2005

Exposition au Kram pour le SMSI( Sommet Mondial des Sociétés d’information)- du 16 au 18 novembre2005

Exposition à La galerie SADIKA à Gammarth/Mai 2006

Exposition à IBIZA (hôtel Le Pacha)- juin-juillet 2006

Exposition à l’atelier BENEDETTO à la Soukra (décembre 2006)

Exposition à l’atelier BENEDETTO à la Soukra (Mai 2008)

Exposition à l’espace Podium à Gammarth ( Mai 2010)

Exposition à la Galerie des ateliers à Salammbô (juin-septembre 2010)

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